Ce rapace a la taille et la silhouette d’une buse variable.
Il se différencie de la buse notamment par la présence de trois barres sur la queue.
Ce rapace a la taille et la silhouette d’une buse variable.
Il se différencie de la buse notamment par la présence de trois barres sur la queue.
De la famille des corvidés (comme les corbeaux), les Choucas des Tours sont noirs avec la nuque grise.
Remarquez leurs yeux ! Ils ont un incroyable iris bleu clair.
Leur bec est court et leur queue arrondie.
Les choucas forment des couples monogames et sont fidèles tout au long de leur vie. Ils nichent dans des cavités.
Grégaires, ils vivent en colonie et se déplacent souvent en groupe.
Au sol, ils marchent. Ce sont des oiseaux omnivores.
Leur cri est très reconnaissable.
Vous pouvez l’écouter sur la chaîne Oiseaux Sauvages : https://www.youtube.com/watch?v=B0_sFt93z2M
Facilement identifiable avec son long bec noir retroussé vers le haut caractéristique et son plumage blanc et noir, l’avocette élégante a les pattes grises.
On la voit souvent balayant l’eau de son superbe bec, à la recherche de nourriture en surface.
Le gobemouche est un petit oiseau que l’on peut observer sur le territoire français. Bien qu’actif, il est assez discret. Il peut pratiquer le vol stationnaire afin d’attraper sa proie (insecte volant) en vol.
Avec son chant caractéristique “cou-cou” qui lui a donné son nom, le coucou est un oiseau plus grand qu’un moineau mais plus petit qu’un pigeon.
Il se reconnait à son ventre rayé, ses pattes jaunes, son bec long et fin.
Insectivore, il a une vue perçante et peut repérer un insecte à vingt mètres !
La femelle pond son œuf dans le nid d’une autre oiseau. A sa naissance, le bébé coucou jette les autres œufs du nid pour avoir toute la nourriture pour grandir.
Le canard souchet est reconnaissable grâce à son bec large et aplati à son extrémité.
Le mâle est très coloré : vert, marron, blanc… Ses yeux sont d’un beau jaune.
La femelle, marron, est reconnaissable également à son bec large. Ses yeux sont de couleur marron.
L’orite à longue queue est un tout petit passereau à la tête arrondie et doté d’une longue queue blanc/noir.
Photo prise de loin et très rapidement pour ne pas ennuyer ce joli petit oiseau en train de réparer/fabriquer son nid (mois de février) à côté de jeux pour enfants, un coin plutôt bien animé !
La talève sultane est reconnaissable à son plumage foncé (bleu et noir) et à son bec et ses grandes pattes rouges.
Visible assez facilement en Petite Camargue, l’aigrette garzette se reconnait à son plumage blanc immaculé, à son long bec noir et à ses pattes noires aux doigts jaunes.
Elles font une nichée par an. De trois à cinq œufs de couleur bleu-vert clair éclosent des poussins nidicoles (nidicoles = nourris par leurs parents) qui portent un joli duvet blanc.
Lors de la reproduction, des plumes ornementales apparaissent (notamment 2 ou 3 très élégamment placées sur la nuque).
Pour télécharger la fiche d’activité en haute définition, cliquez ici.
Vous avez lu l’article et la fiche d’activité sur l’aigrette garzette et ce bel oiseau n’a plus de secrets pour vous ? Testez vos connaissances !
L’aigrette garzette a les pattes noires et les doigts jaune.
L’aigrette garzette est beaucoup plus petite.
L’aigrette garzette a le bec entièrement noir.
La buse variable est une espèce commune en France. C’est un rapace diurne (vit le jour et dort la nuit), carnivore, avec un bec crochu et des serres.
La corneille noire fait partie de la famille des corvidés. Elle est entièrement noire avec des reflets bleutés.
Son long cou, sa tête recouverte de duvet, sa collerette de plumes blanches, sa couleur brune, sa très grande envergure (jusqu’à 2,80 mètres !)… font qu’il est aisément reconnaissable.
Sa fabuleuse vision lui permet de repérer sa nourriture de très loin.
Recourbé et acéré, son bec lui permet de briser les os des carcasses qui lui servent de nourriture (c’est principalement un charognard).
Le vautour fauve peut vivre jusqu’à plus de trente ans (exemples de 37 ans en captivité et 10 ans en liberté).
Les couples se forment pour la vie. Ils nichent en colonie sur les falaises. La femelle ne pond qu’un œuf par an, généralement entre décembre et mars (le plus souvent au mois de janvier).
Pour en savoir plus, le site de la LPO :
http://observatoire-rapaces.lpo.fr/index.php?m_id=20066
Fiche du vautour fauve sur le site des Parcs nationaux :
http://www.parcsnationaux.fr/fr/des-connaissances/biodiversite/faune-emblematique/les-oiseaux/le-vautour-fauve#:~:text=Description%20%3A%20ce%20grand%20rapace%20se,par%20les%20courants%20pour%20voler.
Les perdrix passent parfois inaperçues car elles se dissimulent au plus près du sol et se fondent ainsi dans le paysage.
Article de l’Office Français de la Biodiversité : cliquez ici.
Ce corvidé (famille des corbeaux) est assez coloré avec son corps brun-rose et le bleu turquoise de ses couvertures primaires barré de noir et de blanc. Sa queue est noire.
Celui-ci était affairé à chercher de la nourriture le long des troncs en haut des arbres.
Le geai des chênes est omnivore. Il mange des glands, insectes, graines, fruits, lézards, vers… parfois même de petits mammifères (rongeurs) et occasionnellement les œufs et les petits des autres oiseaux.
Le geai des chênes contribue à la plantation de chênes car chaque année à la belle saison il récolte et cache de 5000 à 10 000 glands en prévision de l’hiver. Comme il en oublie certains, ils poussent !
La mésange bleue est une petite mésange de couleur bleue et jaune, au La mésange bleue est un petit oiseau de 12 cm environ de couleur bleue et jaune, au dos vert amande. On la voit en ville et dans la nature.
Ce passereau de taille moyenne avec une longue queue a un plumage tricolore : gris, blanc et noir.
Son bec et ses pattes sont noirs.
Très élégante lorsqu’elle marche, la bergeronnette est parfois surnommée hochequeue, car elle hoche sa longue queue en permanence.
Il existe de nombreuses races de poules… et même des conservatoires pour préserver les races qui risquent de disparaître.
Dans les poulaillers familiaux on trouve des poules pondeuses (souvent rousses, blanches ou grises) ou des poules d’ornement.
Les poules d’ornement sont souvent des poules naines qui font moins d’œufs que leurs congénères plus imposantes et plus productives. Elles sont souvent très belles avec des plumes particulières, des huppes, des couleurs étonnantes…
2 poules naines couvent ensemble et protègent leurs poussins
Poule et coq picorant de concert, Petit Paradis, 2016
Certaines poules peuvent pondre jusqu’à 300 œufs par an !
Les plus connues et sans doute les meilleures poules pondeuses sont la poule rousse, la Sussex, la Marans…
Des amis éleveurs me demande parfois de mettre en couveuse ou sous mes poules naines certains de leurs œufs fécondés.
C’est ainsi que nous avons eu la chance de côtoyer des poussins de races Marans, Faverolle…
Idées d’activité :
• trouver une plume (la plus légère possible) et souffler dessus pour la faire virevolter dans les airs. Celui qui la fait voler le plus longtemps a gagné… le droit de recommencer !
• le jeu de l’œuf dans la cuillère (pour éviter la casse et le gaspillage je conseille aux parents d’utiliser des œufs durs) : l’enfant tient une petite cuillère dans sa main (ou dans sa bouche pour les plus doués) et doit effectuer un parcours le plus rapidement possible sans faire tomber l’œuf.
Le mulot est un petit mammifère, un rongeur, qui ressemble aux souris. Pour le reconnaître facilement observez sa couleur : il est bicolore ! Son dos et sa tête son brun-gris et le dessous de son corps est blanc.
Le mulot a de grands yeux saillants et foncés. Vous pouvez le remarquer sur la photo !
Il mange des graines, fruits, champignons, vers, larves, insectes, escargots…
Pour en savoir plus, le site toujours bien documenté de L’inventaire National du Patrimoine naturel : cliquez ici
Le rouge-gorge est un oiseau peu farouche aux couleurs caractéristiques. Il est facile de l’apercevoir en France.
Les chants et cris du rouge-gorge, avec des photos par Bruno Chambrelent dont je vous conseille la chaîne Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-gdB3g4znWM
Le diamant mandarin est une espèce d’oiseaux originaire d’Australie de la famille des Estrildidé.
En captivité il mesure de 10 à 12 cm et pèse environ 15 g.
De manière générale : les mâles sont bien plus colorés.
La femelle n’a pas les belles joues oranges du mâle, ni sa poitrine rayée, ni les flancs tachetés de jolis points blancs.
Le sexage est simple, sauf pour la mutation blanche car le mâle est alors entièrement blanc et seule la couleur du bec peut donner une indication du sexe (en général rouge vif pour le mâle et plus orange pour la femelle).
Les images valent parfois mieux que les mots, je vous ai fait un dessin expliquant les différences entre mâle et femelle :
Les bébés ont le plus souvent le bec noir et les pattes roses, mais parfois le bec est gris clair. Le bec et les pattes deviennent rouge-orangé à l’âge adulte.
Nos diamants mandarins vivent en volière extérieure et sont tellement habitués qu’ils nous laissent approcher et viennent même parfois manger dans nos mains.
Une femelle a pris l’habitude de nicher à portée de nos yeux, dans une mangeoire en forme de cabane, alors que les autres préfèrent les nichoirs. J’ai ainsi facilement pu faire un petit reportage sur sa couvée.
Voici donc, ci-dessous l’évolution d’une femelle diamant mandarin depuis sa naissance et jusqu’à son sevrage :
De nombreuses mutations existent dans les élevages de mandarins (blanc, brun, panaché, sellé, poitrine noire, poitrine orange, bec jaune, joue noire…).
Chez nous, nous avons surtout du blanc et un peu de brun.
Pour les plus jeunes, il faut attendre que les plumes poussent un peu, ci-dessous une femelle.
Ils vivent en groupe et élèvent très bien leurs petits. Ils sont assez prolifiques : il peut y avoir beaucoup de portées. Les petits sortent du nid au fur et à mesure de leur croissance, souvent au rythme de un par jour. Les parents leur apprennent à voler très patiemment. Il arrive qu’un petit passe une nuit au sol s’il n’a pas réussi à apprendre à voler dans la journée. Les parents vont leur donner la becquée tout au long de la journée, c’est attendrissant.
Les mandarins sont joyeux, vifs et amusants. Ils s’approchent facilement de moi et viennent picorer de la salade dans mes mains. Leur conduite avec leur progéniture est très attendrissante : ce sont d’excellents parents. J’aime les voir prendre soin de leurs petits à la sortie du nid : ils sont très encourageants pour apprendre aux oisillons à voler. Ils s’occupent même des oiseaux d’autres espèces s’ils s’aperçoivent d’un manque (pas de couvaison) ou d’un problème (exemple : oiseau tombé du nid que les parents délaissent…).
J’utilise une grande coupelle en terre cuite vernissée (30 cm) posée sur un gros pot retourné : cela fait office de bain d’oiseau un peu en hauteur et évite que les fourmis ne squattent trop cet endroit quand il fait chaud (sinon c’est l’invasion). J’y ajoute 2 abreuvoirs/baignoires suspendus par crochets au grillage et un abreuvoir seau au sol en zinc. En été j’ajoute un abreuvoir pour les poussins (cloche à retourner) pour être sûre qu’ils aient de l’eau propre toute la journée. J’adore les voir prendre leur bain quand je change l’eau (il faut changer l’eau tous les jours). Ils sont parfois tellement impatients qu’ils n’attendent pas que je finisse de remplir tous les bacs et m’éclaboussent joyeusement ! Ils adorent l’eau propre et fraîche…
Ils mangent des graines pour exotiques, des brins de millet, du sable, de l’os de seiche, des fruits, de la salade, des endives…
Chez nous (sud de la France) ils vivent en volière extérieure toute l’année. Ils peuvent voler, gratter le sol, profiter du soleil, se mettre à l’abri des intempéries…
Ils adorent préparer leurs nids. Dès qu’ils ont du matériel à disposition ils sont très actifs : les plantes sont parfois mises à mal…
Je leur mets de la fibre de coco pour qu’ils puissent construire leur nid douillet. Ils récupèrent aussi tout ce qui passe à portée de leur bec : des plumes, des morceaux d’herbes, les branches des graines de millet, du sous-poil de chien…
Leurs œufs sont très petits (plus petits qu’un ongle) et de couleur claire. Pour vous donner une idée précise, j’ai fait une photo d’œufs de différentes tailles :
En bref, le diamant mandarin est un oiseau facile à vivre, intéressant à observer, qui se reproduit facilement et donc sympa à élever par tous (débutants ou non) !
Un mini quiz sur le diamant mandarin et son environnement pour vérifier vos connaissances.
https://www.oiseaux.net/oiseaux/diamant.mandarin.html
Un portail ornithologique très complet.
https://www.diamant-mandarin-evo.com/
Un site de passionnés de diamants mandarins.
http://www.nosvolieres.com/
Un site incontournable pour les oiseaux de volières ! Avec annonces, articles, forum…
Un coloriage sur le thème du diamant mandarin : cliquez ici ou ci-dessous sur la photo.
Le lac du Salagou est un site languedocien exceptionnel à plusieurs titres. D’abord le lac artificiel bien sûr, créé en 1969, d’une superficie de 750 hectares : le plus grand du département.
Ensuite les collines de terre rouge (appelées “ruffes”), chargées en oxyde de fer, ponctuées ici et là de roches noires ou jaunes.
La palette des couleurs est incroyable. Les cactus fleuris donnent l’impression de balader dans un paysage de western.
Côté faune nous avons vu des écrevisses de Louisiane, une tortue de Floride, des milans noirs, un bruant proyer, des canards colvert…
Lien vers le site du département :
https://www.herault-tourisme.com/fr/decouvrir/nos-incontournables/lac-du-salagou/
Le bruant proyer est un oiseau aux pattes orange avec un gros bec jaune à pointe sombre qui aime se percher pour chanter. Son plumage est plutôt terne, et très strié dessous.
Pour écouter le chant du bruant proyer : https://www.youtube.com/watch?v=F4A8aZu9Psk
ou
https://www.youtube.com/watch?v=3qoIb-SEUeM
Le parc des Aigrettes, anciennement nommée “ZRV” pour zone de rejet végétalisée, est situé sur la D135 à Vauvert (Gard) en bordure du Vistre (cours d’eau).
Une jolie balade sur des chemins plats au milieu de la zone de rejet végétalisée vous attend. Vous circulerez sereinement sur les chemins bordés de bambous, de roseaux, de massettes à larges feuilles, d’iris des marais, d’immenses platanes…
Vous y trouverez un terrain de football naturel, des tables de pique-nique et des jeux pour enfants (des toilettes et un point d’eau potable sont également disponibles).
[edit : le cygne n’est plus là] Un majestueux cygne tuberculé règne en prince sur le plan d’eau principal, accompagné de ses nombreux valets canards colvert.
Les non moins nombreuses gallinules poules-d’eau peuplent l’îlot central. En période de nidification, on peut même y observer des poussins… trop mignons !
Selon la saison, on y rencontre aussi héron cendré, mouettes rieuses, grenouilles vertes, grèbe castagneux, rolliers, bouscarle de cetti, pouillot véloce et parfois même la fameuse aigrette garzette qui a donné son nom au parc !
On commence à y voir des tortues de Floride (au minimum cinq comptées en juin 2019…), j’espère que leur gourmandise ne va pas décimer une partie de la population locale…
Le parcours n’est pas très long et est accessible aux poussettes. Idéal pour les balades familiales.
L’accès est libre.
Il existe plusieurs types de milans.
Le milan noir est observable en France. Il est reconnaissable avec sa queue légèrement échancrée et sa coloration très sombre (loin dans le ciel il paraît noir mais en fait il est plutôt brun). Il a le bec jaune.
C’est un migrateur, il passe l’hiver en Afrique, il revient à partir de février-mars.
Le milan royal est observable en France : notre pays abrite la 2e population hivernante et la 5e population nicheuse (chiffres connus en janvier 2021).
Il vit dans des zones boisées éparses, des terres cultivées, champs, zones humides, forêts ouvertes.
C’est un oiseau diurne, charognard et grand consommateur de rongeurs et d’invertébrés.
On le reconnait à sa longue queue rousse triangulaire et profondément échancrée.
Le dessous du milan noir est foncé alors que lorsqu’on observe un milan royal on voit de larges tâches blanches sous les ailes. La queue du milan royal est plus échancrée.
Pour aider à la différenciation, un PDF à télécharger édité par le Parc du Haut Jura : cliquez ici
Le pouillot véloce est un joli petit oiseau rapide et actif ! Je l’observe fréquemment près des roseaux et d’un point d’eau.
J’ai photographié mon premier coucou geai en avril 2022 ! Quel plaisir de l’observer !
Un grand oiseau huppé avec une très longue queue, reconnaissable à sa couverture noire à points blancs.
Le juvénile a une base rousse aux rémiges primaires (voir photos).
J’ai pu l’observer à nouveau en 2023. Le coucou geai parasite la Pie bavarde. J’ai eu l’immense bonheur de voir le poussin élevé par sa mère pie.
Le coucou geai parasite les nids de corvidés (pies, corneilles, corbeaux…) : le ou les jeunes sont élevés en même temps que le reste de la nichée.
Je n’ai vu qu’un seul coucou geai juvénile, pas de jeunes pies.
Le goéland est un oiseau marin omnivore au bec épais et avec des pattes palmées.
Son cri est assez bruyant et très caractéristique.
Son bec est jaune avec une petite tache rouge sur la mandibule inférieure.
Il est très facile de l’observer en France. Notamment en bord de mer.
Pas peureux pour un sou, on voit même parfois de jeunes goélands se baigner dans les piscines des campings !
Le goéland se différencie de la mouette en priorité par la taille, ensuite par la couleur et la forme du bec, la couleur du plumage et aussi par le cri caractéristique de chacun ! Autre critère de différenciation : les pattes des goélands sont roses ou jaunes selon l’espèce alors que celle des mouettes rieuses sont de couleur rouge foncé…
oiseaux adultes | taille | bec | plumage |
goéland | plus grand | gros bec jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure | gris et blanc tête blanche |
mouette | plus petite | petit bec rouge | blanc et gris tête blanche avec une tâche sur la joue ou avec un capuchon foncé |
Une image vaut mieux que des mots : voici un mémo avec photos !
Voir l’article sur la mouette : ici
Un article de la LPO pour identifier les goélands : cliquez ici
Le petit du cygne s’appelle le cygneau. Son duvet est gris (voir photo ci-dessous).
Cygne, parc ornithologique Pont de Gau (Saintes-Maries de la mer, Bouches-du-Rhône), février 2018
Cygnes, Tour Carbonnière, janvier 2018
Il est aisé d’observer ces majestueux oiseaux dans différentes régions de France.
Ils se reconnaissent notamment grâce à leur long cou courbé.
Nous en observons régulièrement dans notre belle région d’Occitanie et notamment en Petite Camargue : Tour Carbonnière, centre du Scamandre, bords du Lez à Montpellier… Et aussi sur l’Yonne en Bourgogne, sur les plans de d’eau en région parisienne (Vincennes par exemple), dans les parcs et jardins…
Attention à ne pas trop vous approcher, le cygne est très protecteur (surtout en période de reproduction et de nidification) et peut essayer de chasser un intrus à grands coups d’ailes et de bec… Nous avons vu cela dans un parc : le cygne a quitté l’étendu d’eau pour foncer sur un jeune enfant à tricycle roulant sur un chemin proche ! Rassurez-vous, plus de peur que de mal, les promeneurs sont partis et le cygne est retourné à l’eau…
6 espèces de cygnes sont répertoriées, dont le cygne tuberculé et le cygne noir.
Moins classique à observer en France, le cygne noir n’en a pas moins d’élégance…
J’ai pu observer des cygnes coscoroba sur le plan d’eau du parc animalier Le Pal en Auvergne. Ce cygne vit en Amérique. Son espérance de vie est de 20 ans. Leur bec est superbe.
Et si pour une fois le cygne n’était pas tout blanc ou tout noir ? Pourquoi ne serait-il pas multicolore ? Ou rose, ou bleu…
A vous de jouer, envoyez-moi vos coloriages à admin@photosdanimaux.fr!
Evidemment le cygne me fait penser immédiatement au conte Le vilain petit canard, de Hans Christian Andersen écrit en juillet 1842 et supposé autobiographique.
Le vilain petit canard suscite le mépris, en raison de sa différence (physique, morale) et est mis à l’écart du groupe… mais rassurez-vous l’histoire n’est pas finie (je ne voudrais pas vous spoiler !). Vous la trouverez en livre et aussi en dessins animés.
Le lac des cygnes est un ballet de danse classique en 4 actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il raconte l’histoire d’un jeune prince qui tombe nez à nez avec un cygne blanc alors qu’il chasse. Le cygne se transforme tout à coup en jeune femme. Un sorcier lui a jeté un sort : le jour levé, elle se transforme en cygne. Pour rompre le charme, seul le serment d’amour que lui porterait un homme pourrait la sauver…
Le grèbe est un oiseau aquatique qui adore plonger.
On peut voir en France différents grèbes. J’ai pu observer : grèbe huppé (en Occitanie, en Bourgogne…), grèbe castagneux (en Occitanie), etc.
La chouette est un rapace muni de serres puissantes et d’un bec crochu. Sa tête est arrondie et ses yeux sont placés sur le devant de la tête.
Les chouettes sont des oiseaux plutôt nocturnes mais certaines sortent aussi le jour, comme par exemple la chevêche d’Athéna qui est active assez tôt le soir.
La chevêche d’Athéna est une petite chouette (moins de 25 cm de haut !) aux yeux d’une superbe couleur dorée ! J’aime beaucoup son plumage tacheté de blanc/beige et son air tranquille.
La chouette n’a pas d’aigrettes (petites plumes qui peuvent se dresser ou se coucher) sur la tête alors que le hibou en a.
Pour vous entraîner à voir la différence entre une chouette et un hibou, déplacez le curseur de gauche à droite sur la photo ci-dessous :
Voir la page sur le hibou : https://www.photosdanimaux.fr/2016/10/01/hibou/
Pour écouter une chevêche d’Athéna, un site sympa : https://www.chant-oiseaux.fr/cheveche-dathena/
Il n’est pas possible de le confondre ! Son corps est rose clair, ses longues pattes palmées sont roses, et son bec court est recourbé avec la pointe noire. Ses yeux sont de couleur jaune entourés d’un cercle oculaire rose clair.
Les jeunes sont peu colorés avec les pattes sombres. Le rose apparaît au fur et à mesure qu’ils grandissent.
Ils plongent la tête dans l’eau et remue la vase à la recherche d’invertébrés (crevettes, escargots), algues… dont ils se nourrissent grâce à leur drôle de bec à lamelles cornées. Leur langue et leur palais sont pourvus d’épines qui dirigent ensuite la nourriture vers la gorge. Les invertébrés qu’ils avalent sont en majorité des Artemia Salina, une espèce de crevette contenant des pigments à l’origine des couleurs du flamant rose (et aussi à l’origine de la couleur des salins à certaines périodes de l’année).
Ils ont un comportement grégaire et vivent en colonies dans des eaux peu profondes.
La femelle est plus petite que le mâle.
Il pèse entre 2 et 4 kg.
Il a une espérance de vie assez différente selon le milieu où il vit. Si la longévité estimée est supérieure à 20 ans dans la nature, certains flamant rose les dépassent largement (un oiseau bagué en 1977 a par exemple été observé en 2004). Le plus vieux spécimen connu au monde a lui vécu 83 ans (au zoo Australien d’Adelaïde). En captivité, où ils sont protégés des prédateurs et des maladies, il n’est pas rare que des flamants roses dépassent les 60 ans…
Les vols de flamants roses sont très beaux à voir : les flamants volent pattes et cous tendus, leurs grandes ailes sont très visibles.
En Camargue principalement car la quasi totalité de la population française nicheuse y est localisée.
La réserve ornithologique de Pont de Gau en Camargue mérite le détour, vous pourrez y observer des colonies de flamants roses. Nous avons apprécié de les voir faire leur toilette et pu écouter à loisir leurs “bavardages” incessants plutôt caractéristiques en hiver.
J’y ai également effectué un stage photo qui m’a beaucoup intéressé avec Jonathan Lhoir, photographe nature passionné.
Flamant du Chili, Le Pal (Allier), juillet 2019
Un mini quiz sur les flamants roses et leur environnement pour vérifier vos connaissances.
Et si à notre tour nous laissions nos empreintes ? Avec de la peinture à doigts, on peut même dessiner des animaux autour de la forme de nos mains et de nos pieds. Ici les flamants, hiboux, tortues sont dessinés à partir de mains, et l’oiseau à partir d’un pied (couleur marron).
Grand échassier solitaire, le héron cendré est plutôt timide et reste à bonne distance.
Le héron cendré a un plumage à dominance grise, un cou blanc et une poitrine tachetée de noir. Sa tête est blanche avec des lignes noires s’étirant de l’œil à l’arrière du cou. Son bec est long et ses pattes sont jaunes. Les jeunes sont plus ternes, avec les motifs de la tête moins visibles.
Ces grands oiseaux nichent au sommet des arbres, en colonie, dans ce qu’on appelle des héronnières.
Ils mangent le plus souvent des poissons et batraciens.
Nous en voyons régulièrement dans notre belle région de Petite Camargue : près des marais ou des étangs (tour Carbonnière, centre du Scamandre…). Nous en avons également observés en Bourgogne le long de l’Yonne.
Courte vidéo du Museum d’Histoire Naturelle : https://www.youtube.com/watch?v=KQT-c8Bcnco
Texte et photos sur le héron cendré de Jean-Pierre Trouillas : http://vauvert-plus.com/2016/03/26/oiseaux-de-camarguele-heron-cendre/
Pour plus d’infos sur le parc ornithologique de Pont de Gau aux Saintes- Maries de la Mer (13), voir l’article que je lui ai consacré ici : https://www.photosdanimaux.fr/2016/07/27/13-parc-ornithologique-de-pont-de-gau/
Nous avons vu ce bien joli pluvier guignard dans les Cévennes (Occitanie, Gard), à côté de l’observatoire du Mont-Aigoual (1567m d’altitude) fin août 2021.
Les races bovines françaises par le site France génétique élevage : cliquez ici pour le site ou ici pour la carte.
Le site Races de France sur les races bovines françaises : cliquez ici
Un coloriage vache inédit : cliquez ici ou sur la photo ci-dessous.