Visible en France car il y est sédentaire, le Cisticole des joncs craint les grands froids. Ses effectifs souffrent des hivers rudes : il a par exemple presque disparu de France dans les années 85-87. Ses disparitions suite aux froids n’ont heureusement été que temporaires, les effectifs se reconstituant en général au bout de quelques années.
Où voir le Cisticole des joncs
Il préfère les milieux littoraux (régions méditerranéenne, Aquitaine, côtes atlantique et de la Manche) mais s’étend vers l’intérieur des terres régulièrement. Il vit au sein des marais et prairies, à proximité de plans d’eau, dans les zones humides, les landes ouvertes, les terrains vagues et les friches.
C’est un petit oiseau dynamique.
Cisticole des joncs, Vauvert, décembre 2024
Apparence du Cisticole des joncs
Il se reconnait notamment à son manteau très rayé. Remarquez son bec pointu un peu courbé.
Cisticole des joncs, Vauvert, décembre 2024
Régime alimentaire insectivore
Le Cisticole des joncs mange des insectes et des araignées.
Deux Cisticole des joncs, Vauvert, 2023
Pas de dimorphisme
Le mâle et la femelle se ressemble. On peut reconnaître le mâle lors de la saison de reproduction : il chante !
Une reproduction efficace
La femelle effectue entre deux et trois pontes chaque année et les jeunes nés en début de saison peuvent se reproduire dès la fin de leur premier été. Les mâles sont polygames.
Plus d’infos
Pour entendre le chant, sur la chaine de Jean-François Cornuet : cliquez ici
Pour en savoir plus, consultez le site oiseaux.net : cliquez ici
En balade dans la garrigue, au dessus de la montagne, soudain… un circaète Jean Leblanc apparait ! Rencontre fugace mais tellement magique avec le grand chasseur de serpent!
Rapace diurne, le Circaète Jean-le-Blanc a un régime alimentaire exclusif : il se nourrit plus particulièrement de reptiles, surtout de serpents (le plus souvent de grandes couleuvres à collier ou d’Esculape).
Sa longévité est d’une vingtaine d’année (un circaète a été observé plus de 27 ans !).
Il a de grands yeux jaunes et sa queue possède trois bandes noires.
Migrateur, il passe l’hiver en Afrique Sahélienne, et arrive en France de fin février à fin mars. Il repart de fin juillet à début novembre.
L’aigle royal est un grand rapace diurne : environ 2m20 d’envergure pour les femelles et 5kg ! Les mâles sont un peu plus petits.
Il s’’installe le plus souvent dans des parois rocheuses inaccessibles mais aussi parfois dans de grands arbres.
Ses proies sont de préférence les lièvres et les lapins, mais les renardeaux ne sont pas rares et même de jeunes ongulés (mouflon et chevreuil). Il possède une très grande force que ce soit dans ses ailes ou dans ses serres. Sa vue est très performante.
Sa vitesse peut atteindre les 100 km/h et ses piqués sont particulièrement impressionnants !
Facilement identifiable avec son long bec noir retroussé vers le haut caractéristique et son plumage blanc et noir, l’avocette élégante a les pattes grises.
avocette élégante à la recherche de nourriture, Pont de Gau, Les Saintes Maries de la Mer, décembre 2024Groupe d’avocette élégante, Pont de Gau, Les Saintes Maries de la Mer, décembre 2024
On la voit souvent balayant l’eau de son superbe bec, à la recherche de nourriture en surface. Elle se nourrit d’insectes, de crustacés, de vers, de mollusques.
avocette élégante, Pont de Gau, Les Saintes Maries de la Mer, décembre 2024
Migration
Elle est présente en France toute l’année mais ses effectifs sont plus nombreux de décembre à février.
avocette élégante, Pont de Gau, Les Saintes Maries de la Mer, décembre 2024
Reproduction de l’Avocette élégante
Elle pond à partir de mi-avril.
Avocette élégante, Pont de Gau, les Saintes-Maries de la Mer, avril 2023Avocette élégante, Le grau du Roi, janvier 2023Avocette élégante, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, novembre 2021Avocette élégante qui fait sa toilette, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, novembre 2021Avocette élégante, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, novembre 2021Avocette élégante, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, novembre 2021
Gobemouche noir, L’Espérou (Gard), août 2022Gobemouche noir, L’Espérou (Gard), août 2022Gobemouche noir, L’Espérou (Gard), août 2022
Gobemouche noir
Avec sa silhouette arrondie, ses pattes et son bec noirs, le gobemouche noir est un petit oiseau que l’on peut observer sur le territoire français. Bien qu’actif, il est assez discret. Il peut pratiquer le vol stationnaire afin d’attraper sa proie (insecte volant) en vol. C’est un oiseau insectivore.
Migrateur, il revient d’Afrique tropicale (sud du Sahara) au Printemps (avril) et repart entre août et début octobre. Il peut traverser le désert du Sahara d’une traite en volant jour et nuit !
Cavernicole, madame gobemouche noir va construire son nid au mois de mai dans des trous d’arbres, fissures, cavités… Les jeunes sortent du nid début juillet.
Avec son chant caractéristique “cou-cou” qui lui a donné son nom, le coucou est un oiseau plus grand qu’un moineau mais plus petit qu’un pigeon.
Coucou gris, Scamandre, mai 2022
Il se reconnait à son ventre rayé, ses pattes jaunes, son bec long et fin.
Coucou gris, Scamandre, mai 2022
Insectivore, il a une vue perçante et peut repérer un insecte à vingt mètres !
La femelle pond son œuf dans le nid d’une autre oiseau. A sa naissance, le bébé coucou jette les autres œufs du nid pour avoir toute la nourriture pour grandir.
Le canard souchet est reconnaissable grâce à son bec noir large et aplati à son extrémité.
Canard souchet mâle, marais du Vigueirat, février 2022
En hiver, avec son plumage nuptial, le mâle adulte est très coloré : vert, marron, blanc… Ses yeux sont d’un beau jaune vif.
Couple de canards souchet, marais du Vigueirat, février 2022
La femelle, marron, est reconnaissable également à son long bec large. Ses yeux sont de couleur marron.
Canard souchet femelle, marais du Vigueirat, février 2022Canard souchet, Les saintes Maries de la mer, décembre 2024Canard souchet, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, novembre 2021
Liens sur le canard souchet
Le site de l’Observatoire des migrateurs donne de précieuses indications pour l’identification : mâle, femelle, juvénile… cliquez ici
L’orite à longue queue est un tout petit passereau à la tête arrondie et doté d’une longue queue blanc/noir.
Orite à longue queue, Vauvert, réserve naturelle du Scamandre, décembre 2021orite à longue queue, Bollène, septembre 2024Orite à longue queue, marais du Vigueirat, février 2022
Photo prise de loin et très rapidement pour ne pas ennuyer ce joli petit oiseau en train de réparer/fabriquer son nid (mois de février) à côté de jeux pour enfants, un coin plutôt bien animé !
Le bruant proyer est un oiseau aux pattes orange avec un gros bec jaune à pointe sombre qui aime se percher pour chanter. Son plumage est plutôt terne, et très strié dessous.
Les milans sont des rapaces. En France j’observe souvent le milan royal et le milan noir (celui que je vois le plus fréquemment).
Le milan royal
Le milan royal est observable en France : notre pays abrite la 2e population hivernante et la 5e population nicheuse (chiffres connus en janvier 2021).
Il vit dans des zones boisées éparses, des terres cultivées, champs, zones humides, forêts ouvertes.
C’est un oiseau diurne, charognard et grand consommateur de rongeurs et d’invertébrés.
On le reconnait à sa longue queue rousse triangulaire et profondément échancrée ainsi qu’aux tâches blanches sous les ailes (au niveau des poignets).
Milan noir, Le Ponant (Gard), mai 2023
Le milan noir
Le choucas des tours poursuit un milan noir, Vauvert, mai 2023Choucas des tours qui poursuit un milan noir, Vauvert, mai 2023
Le milan noir est observable en France. Il est reconnaissable avec sa queue légèrement échancrée et sa coloration très sombre (loin dans le ciel il paraît noir mais en fait il est plutôt brun). Il a le bec jaune.
C’est un migrateur, il passe l’hiver en Afrique, il revient à partir de février-mars.
Milan noir, lac du Salagou, Lieussan, mai 2022Milan noir, Vauvert (Gard), juin 2021Milan noir dans le ciel de Vauvert, Gard, 2021
A de nombreuses reprises et à différents endroits en France (notamment dans l’Allier et dans le Gard) j’ai pu observer des altercations entre le milan noir et des oiseaux de taille plus modeste comme le choucas des tours ou la corneille noire. Ces derniers font à chaque fois partir le rapace plus loin.
Milan noir, lac du Salagou, Lieussan, mai 2022
Différence milan noir et milan royal
Le dessous du milan noir est foncé alors que lorsqu’on observe un milan royal on voit de larges tâches blanches sous les ailes. La queue du milan royal est plus échancrée.
Milan noir, Vauvert (Gard), juin 2021Milan noir, lac du Salagou, Lieussan, mai 2022
Liens utiles
Pour aider à la différenciation, un PDF à télécharger édité par le Parc du Haut Jura : cliquez ici
J’ai photographié mon premier coucou geai en avril 2022. Quel plaisir de l’observer !
Coucou geai, Vauvert (Gard), avril 2022
C’est un grand oiseau huppé avec une très longue queue, reconnaissable à sa couverture noire à points blancs.
Coucou geai, Vauvert (Gard), avril 2022
Un moment incroyable
J’ai pu l’observer à nouveau en 2023. Le coucou geai parasite le nid de la Pie bavarde. J’ai eu l’immense bonheur de voir le poussin élevé par sa mère pie.
Coucou geai juvénile nourrit par sa mère pie, Vauvert, juin 2023
Le juvénile a une base rousse aux rémiges primaires (voir photos ci-dessus et ci-dessous).
Coucou geai juvénile, Vauvert, juin 2023
Le coucou geai parasite les nids de corvidés (pies, corneilles, corbeaux…) : la femelle coucou geai pond un ou deux œufs dans le nid qu’elle a choisi comme cible et son ou ses jeunes seront élevés en même temps que le reste de la nichée.
Lors du nourrissage je n’ai vu qu’un seul coucou geai juvénile et pas de jeunes pies.
Coucou geai, Vauvert (Gard), avril 2022
Il revient d’Afrique en janvier-février. La ponte a lieu en mars.
Comme nourriture, il apprécie particulièrement les chenilles processionnaires.
Coucou geai, Vauvert (Gard), avril 2022
Le cri du coucou geai
Son cri est très reconnaissable. C’est grâce à lui que je me suis aperçue que l’oiseau était dans les parages. L’écouter sur le site chant-oiseaux.
En savoir plus
Lien vers la description de l’espèce sur le site du Groupe Ornithologique du Roussillon, cliquez ici.
C’est un grand échassier avec un plumage à dominance grise, un cou blanc et une poitrine tachetée de noir. Sa tête est blanche avec des lignes noires s’étirant de l’œil à l’arrière du cou. Son bec est long et ses pattes sont jaunes. Les jeunes sont plus ternes, avec les motifs de la tête moins visibles.
Héron cendré avançant de face, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, décembre 2024Héron cendré de profil, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, décembre 2024Héron cendré qui fait sa toilette, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, décembre 2024Héron cendré, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, décembre 2024Héron cendré, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, décembre 2024Héron cendré qui fait sa toilette, Pont de Gau, Les Saintes-Maries de la Mer, décembre 2024Héron cendré, Saintes-Maries-de-la-Mer, Pont de Gau, avril 2023Héron cendré sur barrière, Pont de Gau, novembre 2021Héron cendré dressé sur un arbre, Pont de Gau, novembre 2021Héron cendré près de l’eau, Pont de Gau, 2018Héron cendré de profil, Pont de Gau, novembre 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré en vol, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré sur fond de roseaux, Pont de Gau, novembre 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré, Pont de Gau, Saintes-Maries de la mer, 2021Héron cendré venant d’attraper son repas, La grande Motte, mai 2021Héron cendré avalant son repas, La grande Motte, mai 2021Héron cendré en vol, réserve naturelle du Scamandre, Vauvert (Gard), décembre 2019Héron cendré qui se pose dans le marais au milieu de flamants roses, Petite Camargue, octobre 2019Héron cendré, parc ornithologique Pont de Gau, février 2018Héron cendré, Pont de Gau (13), mars 2019Héron cendré à la recherche de nourriture, parc ornithologique Pont de Gau (Saintes-Maries-de-la-mer), mars 2019
Grand échassier solitaire, le héron cendré est plutôt timide et reste à bonne distance.
Héron cendré, Pont de Gau, février 2018 Héron cendré, centre ornithologique de Pont de Gau, février 2018
Héron cendré, centre ornithologique de Pont de Gau, février 2018
Colonie
Ces grands oiseaux nichent au sommet des arbres, en colonie, dans ce qu’on appelle des héronnières.
Accouplement des hérons cendrés, centre ornithologique de Pont de Gau, février 2018
Nourriture
Ils mangent le plus souvent des poissons et batraciens.
Héron cendré, réserve naturelle du Scamandre, avril 2018
Nos observations du Héron cendré à l’état sauvage
Nous en voyons régulièrement en Camargue, dans notre belle région de Petite Camargue (près des marais ou des étangs vers la tour Carbonnière, au centre du Scamandre…). Nous en avons également observés en Bourgogne, le long de l’Yonne… et dans d’autres départements.
Envol d’un héron cendré, réserve naturelle du Scamandre, avril 2018 Héron cendré, centre de découverte du Scamandre, Vauvert, avril 2018
Le vanneau huppé porte une longue huppe noire effilée caractéristique.
Vus d’en bas lorsqu’ils volent ils semblent noir et blanc.
Vol de vanneaux huppés, Vauvert, février 2023Vol de vanneaux huppés, marais du Vigueirat, février 2022Vanneau huppé, Le Pal (Allier), juillet 2019Vanneau huppé, Le Pal (Allier), juillet 2019
Observable à l’état sauvage en France, il y hiverne.
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