



Il doit son nom à son habitude de retourner les pierres à la recherche de nourriture (invertébrés, insectes, larves, crustacés, algues…). Il soulève parfois des cailloux plus lourds que lui ! Son bec lui permet aussi de détacher les algues et de piocher le sol pour trouver de la nourriture.
Le Tournepierre à collier a le ventre blanc, le dos brun et une bande pectorale sombre. Ses pattes sont orange et son bec pointu est noir. Le plumage de l’adulte nuptial est plus vif (roux, blanc, noir).
C’est un oiseau migrateur qui revient vers avril-mai et qui repart d’août à septembre, mais il y a quand même quelques oiseaux hivernant en France.
Nous avons eu la chance de pouvoir les observer sur les jetées en mer méditerranée.
Pour écouter son chant sur le site chant-oiseaux, cliquez ici
Sédentaire, le bruant zizi peut s’observer toute l’année en France.
Celui que j’ai photographié était en contre-jour donc on ne voit pas bien les détails des couleurs. Sinon le Bruant zizi mâle se reconnait plutôt bien à son masque noir et jaune : son œil est entouré de deux bandeaux jaune vif. Son menton est noir et sa poitrine vert olive. Il a également un collier jaune.
La saison de reproduction peut durer d’avril à août et il peut y avoir jusqu’à 3 pontes par an.
La fiche espèce sur le site de la LPO : https://www.lpo.fr/decouvrir-la-nature/fiches-especes/fiches-especes/oiseaux/bruant-zizi
Le chant du bruant zizi : vidéo par Jean-François Cornuet
Il habite les zones humides et cherche sa nourriture en fouillant la vase.
A la différence d’autres limicoles, il n’est pas grégaire (il se rassemble quand même parfois à quelques individus pour la migration).
Ils arrivent en France en mars-avril et repartent de fin juin à septembre.
Quand il chante, il hérisse ses plumes au-dessus de la tête.
C’est un insectivore qui peut consommer araignées et petits invertébrés.
Il revient d’Afrique sud-sahélienne en avril-mai et y repart à partir d’août.
Comme son nom l’indique l’Hypolais polyglotte émet plusieurs sons, mélodieux ou grinçants, et a la particularité d’imiter les chants d’autres oiseaux (merle, moineau, hirondelle, rouge-queue…).
Pour écouter son chant sur chant-oiseaux.fr, cliquez ici.
Le Corbeau freux est grégaire. En hiver, il tient régulièrement compagnie aux Choucas des Tours. C’est de cette façon que j’ai découvert celui-ci, un peu par hasard. J’aime observer les Choucas et en regardant de plus près je me suis aperçue qu’ils étaient accompagnés.
Le corbeau freux est un oiseau de la famille des corvidés. Il est omnivore et mange des invertébrés (vers de terre, larves…), des graines, des céréales, etc.
Il a de longues ailes et une longue queue ; un bec fort, gris, long et pointu.
Des études ont démontré qu’ils ont la capacité à résoudre des problèmes et à utiliser des outils.
Fiche espèce de la LPO : cliquez ici
C’est un petit oiseau migrateur. Il passe l’hiver sous des climats plus doux en Afrique tropicale et revient chez nous vers le mois de mars.
Son plumage est sobre et il pourrait passer inaperçu… s’il n’était pas aussi un chanteur émérite. Le mâle est connu pour pousser son chant très sonore nuit et jour pendant la période de reproduction !
Principalement insectivore, il mange aussi des baies et des graines.
Ecoutez le chant du Rossignol enregistré par Paco Medina : cliquez ici
Elle se reconnait notamment par son long bec qui fait plus de deux fois la longueur de sa tête !
C’est une espèce migratrice qui hiverne notamment en Camargue, où nous l’avons rencontrée.
Pour écouter son chant sur la sonothèque du Museum National d’Histoire Naturelle, cliquez ici.
Le Martin-pêcheur a une queue très courte, un bec long et une grosse tête. Il a de jolies couleurs vives : dos bleu-vert clair, ventre orange-roux, pattes rouges, ailes bleu-vert sombre, joue orange-roux…
C’est un oiseau très rapide, parfois surnommé “la flèche bleue”.
Ils nichent de préférence dans les berges et creusent pour cela un terrier dans la terre meuble (ou occupent un terrier déjà existant).
Il se perche sur une branche au-dessus de l’eau pour choisir le meilleur moment pour plonger sur sa proie.
Le mâle a un long bec tout noir (la femelle a la base du bec rouge).
Une fiche espèce sur le site de la LPO : cliquez ici
Le chant du Martin-pêcheur d’Europe sur la sonothèque du Museum National d’Histoire Naturelle, cliquez ici
Visible en France car il y est sédentaire, le Cisticole des joncs craint les grands froids. Ses effectifs souffrent des hivers rudes : il a par exemple presque disparu de France dans les années 85-87. Ses disparitions suite aux froids n’ont heureusement été que temporaires, les effectifs se reconstituant en général au bout de quelques années.
Il préfère les milieux littoraux (régions méditerranéenne, Aquitaine, côtes atlantique et de la Manche) mais s’étend vers l’intérieur des terres régulièrement. Il vit au sein des marais et prairies, à proximité de plans d’eau, dans les zones humides, les landes ouvertes, les terrains vagues et les friches.
C’est un petit oiseau dynamique.
Il se reconnait notamment à son manteau très rayé. Remarquez son bec pointu un peu courbé.
Le Cisticole des joncs mange des insectes et des araignées.
Le mâle et la femelle se ressemble. On peut reconnaître le mâle lors de la saison de reproduction : il chante !
La femelle effectue entre deux et trois pontes chaque année et les jeunes nés en début de saison peuvent se reproduire dès la fin de leur premier été. Les mâles sont polygames.
Pour entendre le chant, sur la chaine de Jean-François Cornuet : cliquez ici
Pour en savoir plus, consultez le site oiseaux.net : cliquez ici
En balade dans la garrigue, au dessus de la montagne, soudain… un circaète Jean Leblanc apparait ! Rencontre fugace mais tellement magique avec le grand chasseur de serpent!
Rapace diurne, le Circaète Jean-le-Blanc a un régime alimentaire exclusif : il se nourrit plus particulièrement de reptiles, surtout de serpents (le plus souvent de grandes couleuvres à collier ou d’Esculape).
Sa longévité est d’une vingtaine d’année (un circaète a été observé plus de 27 ans !).
Il a de grands yeux jaunes et sa queue possède trois bandes noires.
Migrateur, il passe l’hiver en Afrique Sahélienne, et arrive en France de fin février à fin mars. Il repart de fin juillet à début novembre.
Pour en savoir plus, site de la LPO : https://www.lpo.fr/decouvrir-la-nature/fiches-especes/fiches-especes/oiseaux/rapaces/circaete-jean-le-blanc
Et le cahier technique de la LPO : ici
L’aigle royal est un grand rapace diurne : environ 2m20 d’envergure pour les femelles et 5kg ! Les mâles sont un peu plus petits.
Il s’’installe le plus souvent dans des parois rocheuses inaccessibles mais aussi parfois dans de grands arbres.
Ses proies sont de préférence les lièvres et les lapins, mais les renardeaux ne sont pas rares et même de jeunes ongulés (mouflon et chevreuil). Il possède une très grande force que ce soit dans ses ailes ou dans ses serres. Sa vue est très performante.
Sa vitesse peut atteindre les 100 km/h et ses piqués sont particulièrement impressionnants !
Pour en savoir plus sur l’aigle royal dans les Cévennes : https://biodiversite.cevennes-parcnational.fr/espece/2645
Ce rapace a la taille et la silhouette d’une buse variable.
Il se différencie de la buse notamment par la présence de trois barres sur la queue.
De la famille des corvidés (comme les corbeaux), les Choucas des Tours sont noirs avec la nuque grise.
Remarquez leurs yeux ! Ils ont un incroyable iris bleu clair.
Leur bec est court et leur queue arrondie.
Les choucas forment des couples monogames et sont fidèles tout au long de leur vie. Ils nichent dans des cavités.
Grégaires, ils vivent en colonie et se déplacent souvent en groupe.
Au sol, ils marchent. Ce sont des oiseaux omnivores.
Leur cri est très reconnaissable.
Vous pouvez l’écouter sur la chaîne Oiseaux Sauvages : https://www.youtube.com/watch?v=B0_sFt93z2M
Facilement identifiable avec son long bec noir retroussé vers le haut caractéristique et son plumage blanc et noir, l’avocette élégante a les pattes grises.
On la voit souvent balayant l’eau de son superbe bec, à la recherche de nourriture en surface. Elle se nourrit d’insectes, de crustacés, de vers, de mollusques.
Elle est présente en France toute l’année mais ses effectifs sont plus nombreux de décembre à février.
Elle pond à partir de mi-avril.
Lien vers la page sur l’avocette sur Biodiv06
Lien vers la page consacrée par Mission Migration : l’avocette
Avec sa silhouette arrondie, ses pattes et son bec noirs, le gobemouche noir est un petit oiseau que l’on peut observer sur le territoire français. Bien qu’actif, il est assez discret. Il peut pratiquer le vol stationnaire afin d’attraper sa proie (insecte volant) en vol. C’est un oiseau insectivore.
Migrateur, il revient d’Afrique tropicale (sud du Sahara) au Printemps (avril) et repart entre août et début octobre. Il peut traverser le désert du Sahara d’une traite en volant jour et nuit !
Cavernicole, madame gobemouche noir va construire son nid au mois de mai dans des trous d’arbres, fissures, cavités… Les jeunes sortent du nid début juillet.
Lien vers Biodiv’Cévennes
Lien vers le site de la LPO
Avec son chant caractéristique “cou-cou” qui lui a donné son nom, le coucou est un oiseau plus grand qu’un moineau mais plus petit qu’un pigeon.
Il se reconnait à son ventre rayé, ses pattes jaunes, son bec long et fin.
Insectivore, il a une vue perçante et peut repérer un insecte à vingt mètres !
La femelle pond son œuf dans le nid d’une autre oiseau. A sa naissance, le bébé coucou jette les autres œufs du nid pour avoir toute la nourriture pour grandir.
Le canard souchet est reconnaissable grâce à son bec noir large et aplati à son extrémité.
En hiver, avec son plumage nuptial, le mâle adulte est très coloré : vert, marron, blanc… Ses yeux sont d’un beau jaune vif.
La femelle, marron, est reconnaissable également à son long bec large. Ses yeux sont de couleur marron.
Le site de l’Observatoire des migrateurs donne de précieuses indications pour l’identification : mâle, femelle, juvénile… cliquez ici
L’orite à longue queue est un tout petit passereau à la tête arrondie et doté d’une longue queue blanc/noir.
Photo prise de loin et très rapidement pour ne pas ennuyer ce joli petit oiseau en train de réparer/fabriquer son nid (mois de février) à côté de jeux pour enfants, un coin plutôt bien animé !
La talève sultane est reconnaissable à son plumage foncé (bleu et noir) et à son bec et ses grandes pattes rouges.
En balade en Petite Camargue, nous avons observé pendant un très long moment une Talève sultane sauter pour attraper un roseau, l’abaisser avec sa patte, le couper et l’attraper dans son bec puis l’amener dans l’eau. Et reproduire ces mêmes actions inlassablement.
Visible facilement en Petite Camargue, l’Aigrette garzette se reconnait à son plumage blanc immaculé, à son long bec noir et à ses pattes noires aux doigts jaunes.
Aigrette garzette, La-Grande-Motte, octobre 2017
Elles font une nichée par an. De trois à cinq œufs de couleur bleu-vert clair éclosent des poussins nidicoles (nidicoles = nourris par leurs parents) qui portent un joli duvet blanc.
Lors de la reproduction, des plumes ornementales apparaissent (notamment 2 ou 3 très élégamment placées sur la nuque).
Pour télécharger la fiche d’activité en haute définition, cliquez ici.
Vous avez lu l’article et la fiche d’activité sur l’aigrette garzette et ce bel oiseau n’a plus de secrets pour vous ? Testez vos connaissances !
L’aigrette garzette a les pattes noires et les doigts jaune.
L’aigrette garzette est beaucoup plus petite.
L’aigrette garzette a le bec entièrement noir.
La buse variable est une espèce commune en France. C’est un rapace diurne (vit le jour et dort la nuit), avec un bec crochu et des serres. Carnivore, elle mange plutôt de petits rongeurs mais peut aussi se nourrir de charognes, de lombrics, d’amphibiens, de petits reptiles et parfois d’oiseaux.
Pour l’ornithologue amateur que je suis, l’identification liée à la variété importante de couleurs du plumage est un défi sans cesse renouvelé ! 😉
Par une belle journée de juin, dans le département de l’Allier, nous avons observé une corneille noire défendre son territoire face à une buse. Les photos parlent d’elles-mêmes :
Courte vidéo sur la buse par le Museum d’Histoire Naturelle : cliquez-ici.
Le chant de la buse sur le site chant d’oiseaux : cliquez ici
La corneille noire fait partie de la famille des corvidés. Elle est entièrement noire avec des reflets bleutés.
Son long cou, sa tête recouverte de duvet, sa collerette de plumes blanches, sa couleur brune, sa très grande envergure (jusqu’à 2,80 mètres !)… font qu’il est aisément reconnaissable.
Sa fabuleuse vision lui permet de repérer sa nourriture de très loin.
Recourbé et acéré, son bec lui permet de briser les os des carcasses qui lui servent de nourriture (c’est principalement un charognard).
Le vautour fauve peut vivre jusqu’à plus de trente ans (exemples de 37 ans en captivité et 10 ans en liberté).
Les couples se forment pour la vie. Ils nichent en colonie sur les falaises. La femelle ne pond qu’un œuf par an, généralement entre décembre et mars (le plus souvent au mois de janvier).
Pour en savoir plus, le site de la LPO :
http://observatoire-rapaces.lpo.fr/index.php?m_id=20066
Fiche du vautour fauve sur le site des Parcs nationaux :
http://www.parcsnationaux.fr/fr/des-connaissances/biodiversite/faune-emblematique/les-oiseaux/le-vautour-fauve#:~:text=Description%20%3A%20ce%20grand%20rapace%20se,par%20les%20courants%20pour%20voler.
Les perdrix passent parfois inaperçues car elles se dissimulent au plus près du sol et se fondent ainsi dans le paysage.
Article de l’Office Français de la Biodiversité : cliquez ici.
Ce corvidé (famille des corbeaux) est assez coloré avec son corps brun-rose et le bleu turquoise de ses couvertures primaires barré de noir et de blanc. Sa queue est noire.
Celui-ci était affairé à chercher de la nourriture le long des troncs en haut des arbres.
Le geai des chênes est omnivore. Il mange des glands, insectes, graines, fruits, lézards, vers… parfois même de petits mammifères (rongeurs) et occasionnellement les œufs et les petits des autres oiseaux.
Le geai des chênes contribue à la plantation de chênes car chaque année à la belle saison il récolte et cache de 5000 à 10 000 glands en prévision de l’hiver. Comme il en oublie certains, ils poussent !
La mésange bleue est une petite mésange de couleur bleue et jaune, au La mésange bleue est un petit oiseau de 12 cm environ de couleur bleue et jaune, au dos vert amande. On la voit en ville et dans la nature.
Ce passereau de taille moyenne avec une longue queue a un plumage tricolore : gris, blanc et noir.
On peut la voir assez facilement, elle n’est pas très farouche. Elle mange des insectes, invertébrés, larves. Elle porte le surnom de “hoche queue” car elle bouge souvent la queue de haut en bas.
Son bec et ses pattes sont noirs.
Très élégante lorsqu’elle marche, la bergeronnette est parfois surnommée hochequeue, car elle hoche sa longue queue en permanence.
Pour visionner une vidéo sur la vie de la Bergeronnette grise par Kate de Vie sauvage TV, cliquez ici.
Le Rougegorge familier est un oiseau peu farouche aux couleurs caractéristiques. Il est facile de l’apercevoir en France.
Les chants et cris du rouge-gorge, avec des photos par Bruno Chambrelent dont je vous conseille la chaîne Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-gdB3g4znWM
Le bruant proyer est un oiseau aux pattes orange avec un gros bec jaune à pointe sombre qui aime se percher pour chanter. Son plumage est plutôt terne, et très strié dessous.
Pour écouter le chant du bruant proyer : https://www.youtube.com/watch?v=F4A8aZu9Psk
ou
https://www.youtube.com/watch?v=3qoIb-SEUeM
Les milans sont des rapaces. En France j’observe souvent le milan royal et le milan noir (celui que je vois le plus fréquemment).
Le milan royal est observable en France : notre pays abrite la 2e population hivernante et la 5e population nicheuse (chiffres connus en janvier 2021).
Il vit dans des zones boisées éparses, des terres cultivées, champs, zones humides, forêts ouvertes.
C’est un oiseau diurne, charognard et grand consommateur de rongeurs et d’invertébrés.
On le reconnait à sa longue queue rousse triangulaire et profondément échancrée ainsi qu’aux tâches blanches sous les ailes (au niveau des poignets).
Le milan noir est observable en France. Il est reconnaissable avec sa queue légèrement échancrée et sa coloration très sombre (loin dans le ciel il paraît noir mais en fait il est plutôt brun). Il a le bec jaune.
C’est un migrateur, il passe l’hiver en Afrique, il revient à partir de février-mars.
A de nombreuses reprises et à différents endroits en France (notamment dans l’Allier et dans le Gard) j’ai pu observer des altercations entre le milan noir et des oiseaux de taille plus modeste comme le choucas des tours ou la corneille noire. Ces derniers font à chaque fois partir le rapace plus loin.
Le dessous du milan noir est foncé alors que lorsqu’on observe un milan royal on voit de larges tâches blanches sous les ailes. La queue du milan royal est plus échancrée.
En vol, si on arrive à compter leurs doigts : le Milan noir en a 6 alors que le Milan royal en a 5.
Pour aider à la différenciation, un PDF à télécharger édité par le Parc du Haut Jura : cliquez ici
Le pouillot véloce est un joli petit oiseau rapide et actif ! Je l’observe fréquemment près des roseaux et d’un point d’eau.
J’ai photographié mon premier coucou geai en avril 2022. Quel plaisir de l’observer !
C’est un grand oiseau huppé avec une très longue queue, reconnaissable à sa couverture noire à points blancs.
J’ai pu l’observer à nouveau en 2023. Le coucou geai parasite le nid de la Pie bavarde. J’ai eu l’immense bonheur de voir le poussin élevé par sa mère pie.
Le juvénile a une base rousse aux rémiges primaires (voir photos ci-dessus et ci-dessous).
Le coucou geai parasite les nids de corvidés (pies, corneilles, corbeaux…) : la femelle coucou geai pond un ou deux œufs dans le nid qu’elle a choisi comme cible et son ou ses jeunes seront élevés en même temps que le reste de la nichée.
Lors du nourrissage je n’ai vu qu’un seul coucou geai juvénile et pas de jeunes pies.
Il revient d’Afrique en janvier-février. La ponte a lieu en mars.
Comme nourriture, il apprécie particulièrement les chenilles processionnaires.
Son cri est très reconnaissable. C’est grâce à lui que je me suis aperçue que l’oiseau était dans les parages. L’écouter sur le site chant-oiseaux.
Lien vers la description de l’espèce sur le site du Groupe Ornithologique du Roussillon, cliquez ici.
Le goéland est un oiseau marin omnivore au bec épais et avec des pattes palmées.
Son cri est assez bruyant et très caractéristique.
Son bec est jaune avec une petite tache rouge sur la mandibule inférieure. Ses pattes sont jaunes. Les jeunes ont le bec noir et le plumage dans des tons de gris. Les jeunes de 1ère et 2e années ont les pattes roses. En 3e année les pattes sont jaunes pâle.
Il est très facile de l’observer en France. Notamment en bord de mer.
Pas peureux pour un sou, on voit même parfois de jeunes goélands se baigner dans les piscines des campings !
Le goéland se différencie de la mouette en priorité par la taille, ensuite par la couleur et la forme du bec, la couleur du plumage et aussi par le cri caractéristique de chacun ! Autre critère de différenciation : les pattes des goélands sont roses ou jaunes selon l’espèce alors que celle des mouettes rieuses sont de couleur rouge foncé…
oiseaux adultes | taille | bec | plumage |
goéland | plus grand | gros bec jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure | gris et blanc tête blanche |
mouette | plus petite | petit bec rouge | blanc et gris tête blanche avec une tâche sur la joue ou avec un capuchon foncé |
Une image vaut mieux que des mots : voici un mémo avec photos !
Voir l’article sur la mouette : ici
Un article de la LPO pour identifier les goélands : cliquez ici
Le petit du cygne s’appelle le cygneau. Son duvet est gris (voir photo ci-dessous).
Cygne, parc ornithologique Pont de Gau (Saintes-Maries de la mer, Bouches-du-Rhône), février 2018
Cygnes, Tour Carbonnière, janvier 2018
Il est aisé d’observer ces majestueux oiseaux dans différentes régions de France.
Ils se reconnaissent notamment grâce à leur long cou courbé.
Nous en observons régulièrement dans notre belle région d’Occitanie et notamment en Petite Camargue : Tour Carbonnière, centre du Scamandre, bords du Lez à Montpellier… Et aussi sur l’Yonne en Bourgogne, sur les plans de d’eau en région parisienne (Vincennes par exemple), dans les parcs et jardins…
Attention à ne pas trop vous approcher, le cygne est très protecteur (surtout en période de reproduction et de nidification) et peut essayer de chasser un intrus à grands coups d’ailes et de bec… Nous avons vu cela dans un parc : le cygne a quitté l’étendu d’eau pour foncer sur un jeune enfant à tricycle roulant sur un chemin proche ! Rassurez-vous, plus de peur que de mal, les promeneurs sont partis et le cygne est retourné à l’eau…
6 espèces de cygnes sont répertoriées, dont le cygne tuberculé et le cygne noir.
Moins classique à observer en France, le cygne noir n’en a pas moins d’élégance…
J’ai pu observer des cygnes coscoroba sur le plan d’eau du parc animalier Le Pal en Auvergne. Ce cygne vit en Amérique. Son espérance de vie est de 20 ans. Leur bec est superbe.
Et si pour une fois le cygne n’était pas tout blanc ou tout noir ? Pourquoi ne serait-il pas multicolore ? Ou rose, ou bleu…
A vous de jouer, envoyez-moi vos coloriages à admin@photosdanimaux.fr!
Evidemment le cygne me fait penser immédiatement au conte Le vilain petit canard, de Hans Christian Andersen écrit en juillet 1842 et supposé autobiographique.
Le vilain petit canard suscite le mépris, en raison de sa différence (physique, morale) et est mis à l’écart du groupe… mais rassurez-vous l’histoire n’est pas finie (je ne voudrais pas vous spoiler !). Vous la trouverez en livre et aussi en dessins animés.
Le lac des cygnes est un ballet de danse classique en 4 actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il raconte l’histoire d’un jeune prince qui tombe nez à nez avec un cygne blanc alors qu’il chasse. Le cygne se transforme tout à coup en jeune femme. Un sorcier lui a jeté un sort : le jour levé, elle se transforme en cygne. Pour rompre le charme, seul le serment d’amour que lui porterait un homme pourrait la sauver…
Le grèbe est un oiseau aquatique qui adore plonger.
On peut voir en France différents grèbes. J’ai pu observer : grèbe huppé (en Occitanie, en Bourgogne…), grèbe castagneux (en Occitanie), etc.
La chouette est un rapace muni de serres puissantes et d’un bec crochu. Sa tête est arrondie et ses yeux sont placés sur le devant de la tête.
Les chouettes sont des oiseaux plutôt nocturnes mais certaines sortent aussi le jour, comme par exemple la chevêche d’Athéna qui est active assez tôt le soir.
La chevêche d’Athéna est une petite chouette (moins de 25 cm de haut !) aux yeux d’une superbe couleur dorée ! J’aime beaucoup son plumage tacheté de blanc/beige et son air tranquille.
Elle se reproduit d’avril à juillet dans des cavités. Elle ne vit pas en forêt ! Elle vit dans des milieux plus ouverts et parfois à proximité des habitations.
La chouette n’a pas d’aigrettes (petites plumes qui peuvent se dresser ou se coucher) sur la tête alors que le hibou en a.
Pour vous entraîner à voir la différence entre une chouette et un hibou, déplacez le curseur de gauche à droite sur la photo ci-dessous :
Voir la page sur le hibou : https://www.photosdanimaux.fr/2016/10/01/hibou/
Pour écouter une chevêche d’Athéna, un site sympa : https://www.chant-oiseaux.fr/cheveche-dathena/
Il n’est pas possible de le confondre ! Son corps est rose clair, ses longues pattes palmées sont roses, et son bec court est recourbé avec la pointe noire. Ses yeux sont de couleur jaune entourés d’un cercle oculaire rose clair.
Les jeunes sont peu colorés avec les pattes sombres. Le rose apparaît au fur et à mesure qu’ils grandissent.
Ils plongent la tête dans l’eau et remue la vase à la recherche d’invertébrés (crevettes, escargots), algues… dont ils se nourrissent grâce à leur drôle de bec à lamelles cornées. Leur langue et leur palais sont pourvus d’épines qui dirigent ensuite la nourriture vers la gorge. Les invertébrés qu’ils avalent sont en majorité des Artemia Salina, une espèce de crevette contenant des pigments à l’origine des couleurs du flamant rose (et aussi à l’origine de la couleur des salins à certaines périodes de l’année).
Ils ont un comportement grégaire et vivent en colonies dans des eaux peu profondes.
La femelle est plus petite que le mâle.
Il pèse entre 2 et 4 kg.
Il a une espérance de vie assez différente selon le milieu où il vit. Si la longévité estimée est supérieure à 20 ans dans la nature, certains flamant rose les dépassent largement (un oiseau bagué en 1977 a par exemple été observé en 2004). Le plus vieux spécimen connu au monde a lui vécu 83 ans (au zoo Australien d’Adelaïde). En captivité, où ils sont protégés des prédateurs et des maladies, il n’est pas rare que des flamants roses dépassent les 60 ans…
Les vols de flamants roses sont très beaux à voir : les flamants volent pattes et cous tendus, leurs grandes ailes sont très visibles.
En Camargue principalement car la quasi totalité de la population française nicheuse y est localisée.
La réserve ornithologique de Pont de Gau en Camargue mérite le détour, vous pourrez y observer des colonies de flamants roses. Nous avons apprécié de les voir faire leur toilette et pu écouter à loisir leurs “bavardages” incessants plutôt caractéristiques en hiver.
J’y ai également effectué un stage photo qui m’a beaucoup intéressé avec Jonathan Lhoir, photographe nature passionné.
Flamant du Chili, Le Pal (Allier), juillet 2019
Un mini quiz sur les flamants roses et leur environnement pour vérifier vos connaissances.
Et si à notre tour nous laissions nos empreintes ? Avec de la peinture à doigts, on peut même dessiner des animaux autour de la forme de nos mains et de nos pieds. Ici les flamants, hiboux, tortues sont dessinés à partir de mains, et l’oiseau à partir d’un pied (couleur marron).
C’est un grand échassier avec un plumage à dominance grise, un cou blanc et une poitrine tachetée de noir. Sa tête est blanche avec des lignes noires s’étirant de l’œil à l’arrière du cou. Son bec est long et ses pattes sont jaunes. Les jeunes sont plus ternes, avec les motifs de la tête moins visibles.
Grand échassier solitaire, le héron cendré est plutôt timide et reste à bonne distance.
Héron cendré, centre ornithologique de Pont de Gau, février 2018
Ces grands oiseaux nichent au sommet des arbres, en colonie, dans ce qu’on appelle des héronnières.
Ils mangent le plus souvent des poissons et batraciens.
Nous en voyons régulièrement en Camargue, dans notre belle région de Petite Camargue (près des marais ou des étangs vers la tour Carbonnière, au centre du Scamandre…). Nous en avons également observés en Bourgogne, le long de l’Yonne… et dans d’autres départements.
Courte vidéo du Museum d’Histoire Naturelle : https://www.youtube.com/watch?v=KQT-c8Bcnco
Texte et photos sur le héron cendré de Jean-Pierre Trouillas : http://vauvert-plus.com/2016/03/26/oiseaux-de-camarguele-heron-cendre/
Pour plus d’infos sur le parc ornithologique de Pont de Gau aux Saintes- Maries de la Mer (13), voir l’article que je lui ai consacré ici : https://www.photosdanimaux.fr/2016/07/27/13-parc-ornithologique-de-pont-de-gau/
Il existe plusieurs espèces de Pluvier : Pluvier doré, Pluvier guignard, Pluvier argenté, Pluvier bronzé, Pluvier fauve.
Nous avons vu ce bien joli pluvier guignard dans les Cévennes (Occitanie, Gard), à côté de l’observatoire du Mont-Aigoual (1567m d’altitude) fin août 2021.
Ce superbe pluvier argenté nous a tenu compagnie un long moment à Pont de Gau en décembre 2024. Au fur et à mesure il s’est beaucoup rapproché et nous pouvions voir son reflet dans l’eau.
Le cri du Pluvier argenté sur chant-oiseaux : cliquez ici.
Le cri du Pluvier guignard sur chant-oiseaux : cliquez ici.
Les moineaux sont les petits oiseaux que l’on voit le plus souvent dans notre quotidien.
Pas très farouches, ils viennent picorer près de nous au restaurant, dans les parcs et jardins… et s’installent dans les toitures.
Il existe différents types de moineaux : le moineau domestique celui qu’on connait tous et qui est le plus présent (à 99%), le moineau friquet (qui préfère la campagne), le moineau soulcié…
Pour différencier ces trois sous-espèces il faut notamment regarder les taches ! Le moineau soulcie a une petite tache jaune sur le poitrail, le friquet a deux petites taches noires sur les joues. Pour faire la différence entre mâle friquet et domestique on peut aussi se fier à la calotte (grise chez le domestique et brune chez le friquet).
Un bel article pour reconnaître les moineaux ici.
Les hirondelles sont des oiseaux migrateurs qui installent leurs nids près des habitations, dans les granges…
Elles arrivent chez nous aux premiers beaux jours du printemps.
La huppe fasciée est reconnaissable sans nul doute par sa superbe huppe et son bec mais aussi par son chant assez caractéristique qui ressemble à “houp houp houp”.
Par une jolie journée de printemps, “notre” huppe fasciée s’est présentée une première fois à la fenêtre de la cuisine. Nous nous sommes observées un petit moment puis elle est partie… pour revenir essayer de rentrer par la fenêtre du salon, puis par celle de la salle à manger et ainsi de suite… son manège a duré plus de 2 heures. Voyant qu”on ne la laisserait pas rentrer elle a fini par partir. Nous la voyons encore de temps en temps en vol ou sur les toits… mais pas sur nos rebords de fenêtres !
Un joli film de Françoise Bretagne dans lequel on entend bien la huppe fasciée : cliquez ici
Peu farouche et curieuse, la mésange charbonnière a un comportement social développé. Elle est capable de s’adapter à des changements dans son environnement grâce à ses capacités créatives et à la transmission des informations à l’intérieur des groupes.
Saviez-vous que la si jolie mésange charbonnière est capable de s’attaquer à des proies de sa taille (chauve-souris, autres passereaux…) ?
Pour écouter le chant de la mésange charbonnière, je vous conseille la vidéo du Studio les trois becs : cliquez ici
La tourterelle a une physionomie ressemblant au pigeon mais en plus fin : tête et pattes sont plus petites.
La tourterelle turque que l’on peut voir très facilement dans nos zones urbanisées était complètement absente de France avant les années 1950 !
Pour lire le bel article sur la tourterelle turque de Quel est cet animal ? Cliquez ici.
Le chant de la tourterelle turque sur chant-oiseaux : cliquez ici.
L’excellente vidéo de Salamandre.org pour reconnaître les chants de colombidés : cliquez ici.
Le chardonneret élégant est un oiseau qui porte bien son nom !
Son plumage est tout en finesse, et varie selon son âge.
Du rouge sur la face, du jaune sur les ailes, du noir, du blanc…
Magnifique !
Il aime se percher sur les chardons, mais pas que…
Ecoutez le chardonneret sur la chaîne de Bruno Chambrelent : cliquez ici ou sur le site fort sympathique ecobalade en cliquant ici.
La pie est un oiseau facilement reconnaissable par sa longue queue et la couleur de son plumage : noir et blanc. Avez-vous remarqué les reflets irisés bleus et verts sur ses ailes ?
Il est fréquent de les observer, même en zone urbaine.
De la famille des corvidés – comme les corbeaux, choucas des tours, corneilles, geais… – la pie est très répandue en France.
Elles ne sont pas peureuses, si elles le décident elle s’approchent même très près, mais à l’inverse elles ont tendance à s’éloigner dès qu’on s’approche.
Leurs nids sont constitués de gros branchages.
La pie jacasse.
Vous pouvez l’entendre :
sur la chaîne Youtube de Bird Wild Life : cliquez ici
ou sur le site chant-oiseaux.fr
Elles sont omnivores et consomment insectes, baies, graines, oisillons, œufs, charognes (elle joue un rôle d’équarisseur naturel important pour éviter la propagation des maladies)…
Anecdote : Un jour devant chez nous, nous en avons vu une s’attaquer à un moineau, c’était impressionnant. Il a perdu beaucoup de plumes mais a réussi à s’échapper.
Les pies ne migrent pas durant l’hiver. Chez nous elles se regroupent et se balade en petits groupes (groupe de 18 pies vu à plusieurs reprises à Vauvert en janvier 2025).
Nous avons eu la chance de pouvoir observer une pie nourrissant un coucou geai (Gard, juin 2023). Cliquez ici pour voir l’article sur le coucou geai.
Fiche espèce du site oiseaux des jardins : cliquez ici
Pour écouter le cri de la pie bavarde :
sur la chaîne Youtube de Bird Wild Life : cliquez ici
ou sur le site chant-oiseaux.fr
Le goéland se différencie de la mouette en priorité par la taille, ensuite par la couleur et la forme du bec, la couleur du plumage et aussi par le cri caractéristique de chacun ! Autre critère de différenciation : les pattes des goélands sont roses ou jaunes selon l’espèce alors que celle des mouettes rieuses sont de couleur rouge foncé…
oiseaux adultes | taille | bec | plumage |
goéland | plus grand | gros bec jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure | gris et blanc tête blanche |
mouette | plus petite | petit bec rouge | blanc et gris tête blanche avec une tâche sur la joue ou avec un capuchon foncé |
Une image vaut mieux que des mots : voici un mémo avec photos !
Voir l’article sur le goéland : ici
Un article de la LPO pour identifier les mouettes : cliquez ici
Un article de Nature pour vous pour identifier les mouettes : cliquez ici