





Le pouillot véloce est un joli petit oiseau rapide et actif ! Je l’observe fréquemment près des roseaux et d’un point d’eau.






Coloriage

Le pouillot véloce est un joli petit oiseau rapide et actif ! Je l’observe fréquemment près des roseaux et d’un point d’eau.
Mon premier coucou geai en photo ! Quel plaisir de l’observer !
Un grand oiseau huppé avec une très longue queue, reconnaissable à sa couverture noire à points blancs.
Le goéland est un oiseau marin omnivore au bec épais et avec des pattes palmées.
Son cri est assez bruyant et très caractéristique.
Son bec est jaune avec une petite tache rouge sur la mandibule inférieure.
Il est très facile de l’observer en France. Notamment en bord de mer.
Pas peureux pour un sou, on voit même parfois de jeunes goélands se baigner dans les piscines des campings !
Le goéland se différencie de la mouette en priorité par la taille, ensuite par la couleur et la forme du bec, la couleur du plumage et aussi par le cri caractéristique de chacun ! Autre critère de différenciation : les pattes des goélands sont roses ou jaunes selon l’espèce alors que celle des mouettes rieuses sont de couleur rouge foncé…
oiseaux adultes | taille | bec | plumage |
goéland | plus grand | gros bec jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure | gris et blanc tête blanche |
mouette | plus petite | petit bec rouge | blanc et gris tête blanche avec une tâche sur la joue ou avec un capuchon foncé |
Une image vaut mieux que des mots : voici un mémo avec photos !
Voir l’article sur la mouette : ici
Un article de la LPO pour identifier les goélands : cliquez ici
Le petit du cygne s’appelle le cygneau. Son duvet est gris (voir photo ci-dessous).
Cygne, parc ornithologique Pont de Gau (Saintes-Maries de la mer, Bouches-du-Rhône), février 2018
Cygnes, Tour Carbonnière, janvier 2018
Il est aisé d’observer ces majestueux oiseaux dans différentes régions de France.
Ils se reconnaissent notamment grâce à leur long cou courbé.
Nous en observons régulièrement dans notre belle région d’Occitanie et notamment en Petite Camargue : Tour Carbonnière, centre du Scamandre, bords du Lez à Montpellier… Et aussi sur l’Yonne en Bourgogne, sur les plans de d’eau en région parisienne (Vincennes par exemple), dans les parcs et jardins…
Attention à ne pas trop vous approcher, le cygne est très protecteur (surtout en période de reproduction et de nidification) et peut essayer de chasser un intrus à grands coups d’ailes et de bec… Nous avons vu cela dans un parc : le cygne a quitté l’étendu d’eau pour foncer sur un jeune enfant à tricycle roulant sur un chemin proche ! Rassurez-vous, plus de peur que de mal, les promeneurs sont partis et le cygne est retourné à l’eau…
6 espèces de cygnes sont répertoriées, dont le cygne tuberculé et le cygne noir.
Moins classique à observer en France, le cygne noir n’en a pas moins d’élégance…
J’ai pu observer des cygnes coscoroba sur le plan d’eau du parc animalier Le Pal en Auvergne. Ce cygne vit en Amérique. Son espérance de vie est de 20 ans. Leur bec est superbe.
Et si pour une fois le cygne n’était pas tout blanc ou tout noir ? Pourquoi ne serait-il pas multicolore ? Ou rose, ou bleu…
A vous de jouer, envoyez-moi vos coloriages à admin@photosdanimaux.fr!
Evidemment le cygne me fait penser immédiatement au conte Le vilain petit canard, de Hans Christian Andersen écrit en juillet 1842 et supposé autobiographique.
Le vilain petit canard suscite le mépris, en raison de sa différence (physique, morale) et est mis à l’écart du groupe… mais rassurez-vous l’histoire n’est pas finie (je ne voudrais pas vous spoiler !). Vous la trouverez en livre et aussi en dessins animés.
Le lac des cygnes est un ballet de danse classique en 4 actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il raconte l’histoire d’un jeune prince qui tombe nez à nez avec un cygne blanc alors qu’il chasse. Le cygne se transforme tout à coup en jeune femme. Un sorcier lui a jeté un sort : le jour levé, elle se transforme en cygne. Pour rompre le charme, seul le serment d’amour que lui porterait un homme pourrait la sauver…
Le grèbe est un oiseau aquatique qui adore plonger.
On peut voir en France différents grèbes. J’ai pu observer : grèbe huppé (en Occitanie, en Bourgogne…), grèbe castagneux (en Occitanie), etc.
La chouette est un rapace muni de serres puissantes et d’un bec crochu. Sa tête est arrondie et ses yeux sont placés sur le devant de la tête.
Les chouettes sont des oiseaux plutôt nocturnes mais certaines sortent aussi le jour, comme par exemple la chevêche d’Athéna qui est active assez tôt le soir.
La chevêche d’Athéna est une petite chouette (moins de 25 cm de haut !) aux yeux d’une superbe couleur dorée ! J’aime beaucoup son plumage tacheté de blanc/beige et son air tranquille.
La chouette n’a pas d’aigrettes (petites plumes qui peuvent se dresser ou se coucher) sur la tête alors que le hibou en a.
Pour vous entraîner à voir la différence entre une chouette et un hibou, déplacez le curseur de gauche à droite sur la photo ci-dessous :
Voir la page sur le hibou : https://www.photosdanimaux.fr/2016/10/01/hibou/
Pour écouter une chevêche d’Athéna, un site sympa : https://www.chant-oiseaux.fr/cheveche-dathena/
Il n’est pas possible de le confondre ! Son corps est rose clair, ses longues pattes palmées sont roses, et son bec court est recourbé avec la pointe noire. Ses yeux sont de couleur jaune entourés d’un cercle oculaire rose clair.
Les jeunes sont peu colorés avec les pattes sombres. Le rose apparaît au fur et à mesure qu’ils grandissent.
Ils plongent la tête dans l’eau et remue la vase à la recherche d’invertébrés (crevettes, escargots), algues… dont ils se nourrissent grâce à leur drôle de bec à lamelles cornées. Leur langue et leur palais sont pourvus d’épines qui dirigent ensuite la nourriture vers la gorge. Les invertébrés qu’ils avalent sont en majorité des Artemia Salina, une espèce de crevette contenant des pigments à l’origine des couleurs du flamant rose (et aussi à l’origine de la couleur des salins à certaines périodes de l’année).
Ils ont un comportement grégaire et vivent en colonies dans des eaux peu profondes.
La femelle est plus petite que le mâle.
Il pèse entre 2 et 4 kg.
Il a une espérance de vie assez différente selon le milieu où il vit. Si la longévité estimée est supérieure à 20 ans dans la nature, certains flamant rose les dépassent largement (un oiseau bagué en 1977 a par exemple été observé en 2004). Le plus vieux spécimen connu au monde a lui vécu 83 ans (au zoo Australien d’Adelaïde). En captivité, où ils sont protégés des prédateurs et des maladies, il n’est pas rare que des flamants roses dépassent les 60 ans…
Les vols de flamants roses sont très beaux à voir : les flamants volent pattes et cous tendus, leurs grandes ailes sont très visibles.
En Camargue principalement car la quasi totalité de la population française nicheuse y est localisée.
La réserve ornithologique de Pont de Gau en Camargue mérite le détour, vous pourrez y observer des colonies de flamants roses. Nous avons apprécié de les voir faire leur toilette et pu écouter à loisir leurs “bavardages” incessants plutôt caractéristiques en hiver.
J’y ai également effectué un stage photo qui m’a beaucoup intéressé avec Jonathan Lhoir, photographe nature passionné.
Flamant du Chili, Le Pal (Allier), juillet 2019
Un mini quiz sur les flamants roses et leur environnement pour vérifier vos connaissances.
Et si à notre tour nous laissions nos empreintes ? Avec de la peinture à doigts, on peut même dessiner des animaux autour de la forme de nos mains et de nos pieds. Ici les flamants, hiboux, tortues sont dessinés à partir de mains, et l’oiseau à partir d’un pied (couleur marron).
Grand échassier solitaire, le héron cendré est plutôt timide et reste à bonne distance.
Le héron cendré a un plumage à dominance grise, un cou blanc et une poitrine tachetée de noir. Sa tête est blanche avec des lignes noires s’étirant de l’œil à l’arrière du cou. Son bec est long et ses pattes sont jaunes. Les jeunes sont plus ternes, avec les motifs de la tête moins visibles.
Ces grands oiseaux nichent au sommet des arbres, en colonie, dans ce qu’on appelle des héronnières.
Ils mangent le plus souvent des poissons et batraciens.
Nous en voyons régulièrement dans notre belle région de Petite Camargue : près des marais ou des étangs (tour Carbonnière, centre du Scamandre…). Nous en avons également observés en Bourgogne le long de l’Yonne.
Courte vidéo du Museum d’Histoire Naturelle : https://www.youtube.com/watch?v=KQT-c8Bcnco
Texte et photos sur le héron cendré de Jean-Pierre Trouillas : http://vauvert-plus.com/2016/03/26/oiseaux-de-camarguele-heron-cendre/
Pour plus d’infos sur le parc ornithologique de Pont de Gau aux Saintes- Maries de la Mer (13), voir l’article que je lui ai consacré ici : http://www.photosdanimaux.fr/2016/07/27/13-parc-ornithologique-de-pont-de-gau/
Les moineaux sont les petits oiseaux que l’on voit le plus souvent dans notre quotidien.
Pas très farouches, ils viennent picorer près de nous au restaurant, dans les parcs et jardins… et s’installent dans les toitures.
Il existe différents types de moineaux : le moineau domestique celui qu’on connait tous et qui est le plus présent (à 99%), le moineau friquet (qui préfère la campagne), le moineau soulcié…
Pour différencier ces trois sous-espèces il faut notamment regarder les taches ! Le moineau soulcie a une petite tache jaune sur le poitrail, le friquet a deux petites taches noires sur les joues. Pour faire la différence entre mâle friquet et domestique on peut aussi se fier à la calotte (grise chez le domestique et brune chez le friquet).
Un bel article pour reconnaître les moineaux ici.
Les hirondelles sont des oiseaux migrateurs qui installent leurs nids près des habitations, dans les granges…
Elles arrivent chez nous aux premiers beaux jours du printemps.
La huppe fasciée est reconnaissable sans nul doute par sa superbe huppe et son bec mais aussi par son chant assez caractéristique qui ressemble à “houp houp houp”.
Par une jolie journée de printemps, “notre” huppe fasciée s’est présentée une première fois à la fenêtre de la cuisine. Nous nous sommes observées un petit moment puis elle est partie… pour revenir essayer de rentrer par la fenêtre du salon, puis par celle de la salle à manger et ainsi de suite… son manège a duré plus de 2 heures. Voyant qu”on ne la laisserait pas rentrer elle a fini par partir. Nous la voyons encore de temps en temps en vol ou sur les toits… mais pas sur nos rebords de fenêtres !
Un joli film de Françoise Bretagne dans lequel on entend bien la huppe fasciée : cliquez ici
Peu farouche et curieuse, la mésange charbonnière a un comportement social développé. Elle est capable de s’adapter à des changements dans son environnement grâce à ses capacités créatives et à la transmission des informations à l’intérieur des groupes.
Saviez-vous que la si jolie mésange charbonnière est capable de s’attaquer à des proies de sa taille (chauve-souris, autres passereaux…) ?
Pour écouter le chant de la mésange charbonnière, je vous conseille la vidéo du Studio les trois becs : cliquez ici
La tourterelle a une physionomie ressemblant au pigeon mais en plus fin : tête et pattes sont plus petites.
La tourterelle turque que l’on peut voir très facilement dans nos zones urbanisées était complètement absente de France avant les années 1950 !
Pour lire le bel article sur la tourterelle turque de Quel est cet animal ? Cliquez ici.
Le chant de la tourterelle turque sur chant-oiseaux : cliquez ici.
L’excellente vidéo de Salamandre.org pour reconnaître les chants de colombidés : cliquez ici.
Les perdrix passent parfois inaperçues car elles se dissimulent au plus près du sol et se fondent ainsi dans le paysage.
Article de l’Office Français de la Biodiversité : cliquez ici.
Le chardonneret élégant est un oiseau qui porte bien son nom !
Son plumage est tout en finesse, et varie selon son âge.
Du rouge sur la face, du jaune sur les ailes, du noir, du blanc…
Magnifique !
Il aime se percher sur les chardons, mais pas que…
Ecoutez le chardonneret sur la chaîne de Bruno Chambrelent : cliquez ici ou sur le site fort sympathique ecobalade en cliquant ici.
La pie est un oiseau facilement reconnaissable par sa longue queue et la couleur de son plumage : noir et blanc. Avez-vous remarqué les reflets irisés bleus et verts sur ses ailes ?
Il est fréquent de les observer, même en zone urbaine.
De la famille des corvidés – comme les corbeaux, choucas des tours, corneilles, geais… – la pie est très répandue en France.
Elles ne sont pas peureuses, si elles le décident elle s’approchent même très près, mais à l’inverse elles ont tendance à s’éloigner dès qu’on s’approche.
Leurs nids sont constitués de gros branchages.
La pie jacasse.
Vous pouvez l’entendre sur la chaîne Youtube de Bird Wild Life : cliquez ici.
Le goéland se différencie de la mouette en priorité par la taille, ensuite par la couleur et la forme du bec, la couleur du plumage et aussi par le cri caractéristique de chacun ! Autre critère de différenciation : les pattes des goélands sont roses ou jaunes selon l’espèce alors que celle des mouettes rieuses sont de couleur rouge foncé…
oiseaux adultes | taille | bec | plumage |
goéland | plus grand | gros bec jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure | gris et blanc tête blanche |
mouette | plus petite | petit bec rouge | blanc et gris tête blanche avec une tâche sur la joue ou avec un capuchon foncé |
Une image vaut mieux que des mots : voici un mémo avec photos !
Voir l’article sur le goéland : ici
Un article de la LPO pour identifier les mouettes : cliquez ici
Un article de Nature pour vous pour identifier les mouettes : cliquez ici
Les chevaliers sont des oiseaux hauts sur pattes et à bec long, que l’on trouve toujours au bord de l’eau.
Il existe de nombreuses espèces de chevaliers : guignette, cul blanc, Sylvain…
Ce sont des oiseaux de rivages (appelés limicoles).
Il n’est pas toujours facile de les différencier tant ils se ressemblent !
Le chevalier guignette a toutefois une barre blanche remontant entre la poitrine et l’aile qui aide à l’identifier.
On peut les observer marchant au bord de l’eau à la recherche de leur nourriture (petits crustacés principalement).
Le chevalier Sylvain a un sourcil blanc bien marqué.
Je vous conseille de consulter l’article et les photos de Michel Rousse : http://www.mr-worldfotos.com/world21.html qui me sont d’une grande aide !
Des tutos et quiz très pratiques sont disponibles sur Trombinature : https://trombinature.org/chevaliers.php
Il existe plusieurs genres de sternes : Pierregarin, Incas, naine, arctique…
Elles ont un bec fin et pointu, et des pattes courtes.
Elles pêchent des poissons en plongeant dans l’eau en piqué.
Elles sont également appelées hirondelles de mer.
On peut observer des sternes à l’état sauvage en France. Notamment sur le littoral méditerranéen. Migratrices elles hivernent surtout en Afrique.
Fiche de la LPO PACA sur la sterne naine : cliquez ici
Fiche de la LPO IDF sur la sterne Pierregarin : cliquez ici
Un article de Salamandre pour apprendre à différencier mouette et sterne : cliquez ici
Quelle bonne surprise lors d’une belle matinée du mois de mai ! Un huîtrier pie… près de chez moi sur le littoral méditerranéen.
L’huîtrier pie est un oiseau au plumage noir et blanc avec un long bec droit de couleur orange-rouge. Ses pattes sont roses.
L’article très détaillé du site oiseaux.net : cliquez ici
Le chant de l’huîtrier pie sur l’excellent site chant-oiseaux.fr : cliquez ici
Le Tadorne de Belon est un grand canard de surface présent en France. Je l’observe souvent vers La grande-Motte et aussi lors de balades à Vauvert, aux Saintes-Maries de la Mer…
Le tadorne de Belon installe son nid dans d’anciens terriers de lapin, dans des galeries, dans des trous d’arbre ou des cavités (et parfois aussi à même le sol sous des buissons) !
Le tadorne est monogame. Très fidèle, il reste à vie avec son premier partenaire.
Il est très reconnaissable grâce à ses couleurs contrastées. Sa tête et son cou sont de couleur foncée. Sa corps, majoritairement blanc, est traversé par une bande pectorale marron-roux.
Son bec, d’une très belle couleur rouge vif, possède un renflement caractéristique (chez le mâle).
Ses pattes palmées sont de couleur rosée.
Très reconnaissable avec ses couleurs exceptionnelles, le guêpier d’Europe est aussi intéressant à regarder lorsqu’il chasse et attrape des insectes en vol.
Guêpiers dans un champ labouré un soir d’été, Vauvert, juin 2018
Le guêpier est visible dans le sud de la France entre avril et septembre. Par exemple en 2019, ils sont arrivés à Vauvert vers le 10 mai. Parfois ils arrivent un peu plus tard. J’attendais leur arrivée et m’étonnais de ne pas encore en avoir vu, lorsqu’un midi j’ai entendu leurs cris qui m’a fait lever la tête. Une dizaine d’entre eux étaient en chasse au-dessus de mon jardin… quel spectacle magnifique !
Et oui, c’est une de ses spécificités, le guêpier niche dans des terriers creusés.
Leur vol est assez spécifique, ce qui rend leur identification plus facile. Je le qualifierais de “semi-planant” (avec, en alternance, des battements d’ailes rapides et un petit mode planeur comme un rapace).
Il existe plusieurs types de milans.
Le milan noir est observable en France. Il est reconnaissable avec sa queue légèrement échancrée et sa coloration très sombre (loin dans le ciel il paraît noir mais en fait il est plutôt brun). Il a le bec jaune.
C’est un migrateur, il passe l’hiver en Afrique, il revient à partir de février-mars.
Le milan royal est observable en France : notre pays abrite la 2e population hivernante et la 5e population nicheuse (chiffres connus en janvier 2021).
Il vit dans des zones boisées éparses, des terres cultivées, champs, zones humides, forêts ouvertes.
C’est un oiseau diurne, charognard et grand consommateur de rongeurs et d’invertébrés.
On le reconnait à sa longue queue rousse triangulaire et profondément échancrée.
Le dessous du milan noir est foncé alors que lorsqu’on observe un milan royal on voit de larges tâches blanches sous les ailes. La queue du milan royal est plus échancrée.
Pour aider à la différenciation, un PDF à télécharger édité par le Parc du Haut Jura : cliquez ici
La sarcelle d’hiver et le plus petit canard d’eau douce d’Europe et mesure environ 30cm pour un poids de 250 à 400 grammes.
Le mâle en plumage nuptial a des couleurs caractéristiques le différenciant de la femelle : tête brun rouge avec les côtés verts, poitrine crème tachetée de noir…
Les sarcelles d’hiver migrent, bien que certaines soient résidentes. Les migrations ont lieu au printemps et à l’automne. Les sarcelles hivernant en France nichent jusqu’en Sibérie…
Enfin pris en photo !
J’ai le plaisir de vous présenter un oiseau que je trouve très joli avec son corps un peu trapu et ses gros yeux rouges.
Il est assez facilement identifiable avec son dos et le dessus de sa tête noirs, ses ailes grises, ses pattes jaunâtres et ses yeux rouges. Son bec est noir.
Il se nourrit de poissons, batraciens et insectes.
Nous avons eu beaucoup de chance pour cette série de photos : il nous a survolé puis est venu se poser en face de nous…
Le rollier d’Europe est un oiseau que j’observe chaque année dans le Gard.
J’adore les voir en vol à la recherche de nourriture pour leurs petits.
Ses superbes couleurs, surtout son magnifique bleu turquoise, permettent de l’identifier rapidement ! Ses plumes sont bleues, violettes, marron-roux… Un émerveillement ! Son bec est robuste et noir.
Malgré ces couleurs chatoyantes, lorsqu’il se pose dans les arbres on ne le voit presque plus…
Mais qu’est-ce qu’ils sont rapides…
Le rollier d’Europe ne fabrique pas de nid : il dépose ses œufs dans une cavité naturelle d’arbre…
En Petite Camargue il est fréquent d’observer des foulques macroules, ces oiseaux sauvages d’un noir profond avec la face blanche qui contraste artistiquement. J’aime particulièrement les couleurs très colorées des poussins.
La foulque macroule fait partie de la famille des rallidés, communes sur les cours d’eau, lacs et étangs.
Aspect physique
La foulque a un plumage gris anthracite.
Son front et son bec sont blancs.
Les yeux sont rouges.
Son poids est de 700 à 900 grammes environ.
Elles mangent des végétaux, insectes, larves, petits mollusques, petits poissons, graines, sangsues, grenouilles…
Le poussin est noir avec des duvets jaunes clairsemés et la tête rouge.
Sur la photo vous pouvez voir les parents foulque et leurs poussins.
J’ai été impressionnée par le rouge profond de la tête des bébés.
C’est un oiseau diurne qui peut aussi parfois être actif les jours de pleine lune.
Le canard est un animal grégaire qui aime vivre en groupe.
D’autres photos de canards :
– tadorne de Belon
– sarcelle d’hiver
– nette rousse
Le canard est un oiseau aquatique, aux pattes palmées et au bec caractéristique.
On en distingue 3 types :
– les canards de surface (trouvent leur nourriture à la surface ou en plongeant à mi-corps)
– les canards plongeurs (se nourrissent en plongeant sous l’eau)
– les canards piscivores (se nourrissent de poissons)
La femelle du canard s’appelle la cane et le petit le caneton.
Vous croyez bien connaître les canards ? C’est le moment de vérité !
Idée d’animation pour les plus jeunes (et les autres aussi) : vous rappelez-vous de la chanson “La danse des canards” ? Allez c’est parti pour une danse festive en famille… et n’oubliez pas de faire “coin-coin” en remuant le “popotin” !
Il nous arrive fréquemment d’observer des grandes aigrettes en Petite Camargue ou en Camargue mais en général elles restent assez éloignées.
Une belle matinée de janvier nous avons pu en observer une qui est venue se poser sur un très grand arbre en face de nous (nous observions des mésanges).
Elle est de grande taille (85-100cm) pour une envergure de 140 à 170 cm.
La grande aigrette a le plumage entièrement blanc. Son bec est jaune (noir en période de reproduction) et elle est pourvue d’un très long cou.
C’est un oiseau que je rencontre généralement isolé, sans congénères de sa race à proximité.
En période nuptiale, une tache verte est visible entre l’œil et la base du bec (lores) et de longues plumes apparaissent sur le dos jusqu’au-delà de la queue.
La grande aigrette peut rester sans bouger pendant de longues périodes en attendant le passage d’une proie (poisson de préférence, ou insecte, petit mammifère ou batracien).
La grande aigrette est comme son nom l’indique plus grande que l’aigrette garzette. Elle est aussi grande qu’un héron cendré !
S’il n’est pas entièrement jaune elle a quand même du jaune sur le bec (celui de la garzette est tout noir).
Il existe plusieurs type de fauvette : à tête noire, mélanocéphale, des jardins, grisette, babillarde…
Les chants et cris de la fauvette noire, en Picardie, par Bruno Chambrelent dont je vous conseille la chaîne Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-gdB3g4znWM
Le rouge-gorge est un oiseau peu farouche aux couleurs caractéristiques. Il est facile de l’apercevoir en France.
Les chants et cris du rouge-gorge, avec des photos par Bruno Chambrelent dont je vous conseille la chaîne Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-gdB3g4znWM
La cigogne fait un claquement de bec très reconnaissable et bien sonore !
La cigogne est un échassier, le plus souvent migrateur. Certaines populations sont parfois sédentaires si la présence de nourriture le leur permet.
Leur nid, assez volumineux, est placé haut et à découvert afin qu’elles puissent facilement y accéder : clochers, pylônes, arbres…
Les cigognes réutilisent les nids en leur apportant de nouveaux matériaux.
La cigogne a une envergure d’environ 2 mètres pour un poids d’environ 3 kg !
La cigogne se nourrit de têtards, de grenouilles, de vers de terre, de lézards, de poissons, d’escargots, de serpents… et aussi d’œufs, de poussins et de petits mammifères.
Les premiers grands cormorans que j’ai rencontrés sont ceux de la colonie du Grau du Roi.
Le grand cormoran est un oiseau de grande taille au plumage noir et au bec gris foncé légèrement crochu. Il a une large tache jaune devant le menton et l’œil, à la commissure des lèvres. Il a des pattes palmées.
Les juvéniles ont le plumage plus clair.
Il est possible d’observer des grands cormorans en France, dans ma région méditerranéenne, assez facilement. Nous sommes donc allés en famille un beau samedi de décembre en balade vers le bord de mer, au Grau-du-Roi, le long du canal afin d’en observer.
Nous avons vu des décollages, des cormorans en vol, une colonie… et avons pu profiter de leur attitude typique qui consiste à déployer leurs ailes et queue en grand pour se sécher alors qu’ils sont debout (position en étendard).
Si vous observez des cormorans, regardez bien leur amerrissage : ils utilisent les plumes de leur longue queue pour freiner.
Nous en voyons aussi à chacune de nos visites hivernales au port du Ponant à la Grande-Motte : bons plongeurs, ils pêchent profondément (en restant assez longtemps sous l’eau) près des pontons vides de bateaux en saison hivernale, puis se font sécher les ailes ouvertes sur les structures dédiées au wakeboard.
Nous en avons également observé deux à Vauvert sur le canal Philippe Lamour, derrière la gare, pendant les mois les plus froids de l’année.
Visibles aussi : à la réserve naturelle du Scamandre en Petite Camargue ; sur les bords de l’Yonne en Bourgogne…